Quel problème peut-il bien y avoir à ronfler ? Pour celui qui en est affecté, le ronflement nocturne passerait inaperçu s'il dormait seul. Le ronflement est donc plus un problème de coupe que d'individu. On le comprend d'ailleurs aisément, et les personnes allant consulter un médecin le font surtout parce qu'il rende le sommeil impossible à leur conjointe ou conjoint. L'intensité du ronflement, mesurée en décibels, et la plupart du temps suffisante à réveiller l'autre.

 

LE MÉCANISME DU RONFLEMENT

 

             On distingue deux sortes de ronflement, ronflements occasionnels et le ronflement chronique.

            Le premier est dû au rétrécissement des conduits nasaux à la suite d'un rhume, lorsqu'on a le nez bouché. Ce ronflement disparaît dès que le rhume est guéri. Il existe également une autre cause possible du ronflement occasionnel, c'est la déviation congénitales de la cloison nasale. Contrairement à une idée reçue, c'est anomalie anatomique n'est pas toujours responsable du ronflement. enfin, la présence de polypes dans le nez peut également occasionner des ronflements épisodiques.

            Mais le ronflement chroniquait, par définition, plus préoccupant parce que difficile à supprimer. Il survient lorsque la relaxation est à son maximum, c'est à dire durant la phase du sommeil paradoxal. Le passage de l'air insufflé et expiré fait vibrer le voile du palais. Cette vibration est rendue possible par l'état passagèrement flaccide de cette muqueuse buccale, entraînant ce que les spécialistes de l’aérodynamisme appellent des entre « turbulences ». Lorsque l'air est insufflé à la fois par le nez et par la bouche, le phénomène s'accentue et le ronflement devient insupportable.

LES SOLUTIONS :

LES MAUVAISES ET LES BONNES

            La plus mauvaise solution est celle qui consiste à réveiller le ronfleur. Certes, ce remèdes semble radical car le ronflement cesse instantanément, mais il interrompt le dormeur dans la phase la plus importante de son sommeil : le stade paradoxal, moment de détente maximale pour l'organisme. Cette solution, mais en pratique plusieurs fois par nuit, risquerait à moyenne échéance de perturber sensiblement la santé de l'individu. Il faut donc s'abstenir de réveiller systématiquement un ronfleur.

            Différentes opérations sont proposées par les oto-rhino-laryngologiste. Il peut s'agir de l'ablation des amygdales ou des végétations, de l'électrochoc autorisation des musiques nasales ou des cornets, d'une « reconstitution » de la cloison du nez point ou dans d'opérations qui, si elles sont parfois nécessaires, ne se justifie pas en matière de ronflement.

            Quant à la solution médicamenteuse, le remède s'avère toujours pire que le mal ; les substances le plus souvent utilisées provoque une vasodilatation quasi immédiate, remplacée dans leurs heures suivantes par une vasoconstriction, et installent le sujet dans une rhinite médicamenteuse chronique. cette situation, renforçant le ronflement, va à l'encontre du but recherché.

            Que reste-t-il à faire alors : conserver son ronflement ? n'ayez crainte, quelques solutions existent qui donne souvent de bon résultat si l'on fait preuve de persévérance.

            Un grand nombre de ronfleurs pâtissent d'une surcharge bon pondérale. merci les statistiques montrent que les gros ronflent davantage que les maigre, elles sont également mises en évidence le rôle du repas du soir. Le dîner copieux et bien arrosé et irresponsable, à partir de la quarantaine, du ronflement nocturne. Il y a donc là matière à correction. La réforme des habitudes alimentaires dans la ligne de l'alimentation équilibré et mesurer et en soi primordial. D'autre part, plus on avance dans l'âge, plus le repas du soir doit être frugal, voire de temps en temps supprimé ; c'est un gage de bonne santé. Le tabac prédispose aussi au ronflement. La solution s'impose alors d'elle-même : ne plus fumer. d'autre part la position durant le sommeil à son importance. Pour un ronfleur, la plus mauvaise position est celle sur le dos. Ainsi couché, le voile du palais est attiré par la force gravitationnelle tendance à glisser avec la langue vers l’arrière-gorge. À la limite heureusement rarissimes, il y a risque d'obstruction du pharynx et d’apnée mortel.

            Mais peut-on changer de position en dormant alors qu'on est inconscient ? Il existe une solution qui permet de modifier ses habitudes : cela consiste à s'endormir à plat ventre (c'est la position anti-ronflement par excellence) et à placer de chaque côté du corps une sorte de petit traversin. le retournement sur le dos pendant la nuit sera ainsi empêché. Certains préconisent de coucher sur le drap les deux petit coussin afin que le dormeur ne les pousse pas inconsciemment hors du lit. cela vaut peut-être la peine d’essayer.

POUR PRÉVENIR LE RONFLEMENT 

            Ainsi que nous l'avons signalé, le ronflement va de pair avec les muqueuses nasales sèches. Le principal agent responsable de ce trouble et la température trop élevée dans l'habitation en hiver. Le chauffage ne doit pas dépasser 19° C, mais cette mesure n'est pas suffisante. Il faut y ajouter l’humidificateur de l’atmosphère, dont le taux d'humidité relative ne doit pas être inférieur à 50%. L’hygromètre permet de vérifier en permanence ce taux est l’humidificateur à réglage automatique (surtout dans la chambre à coucher) permet de garder les muqueuses nasale humidifiées et d'éviter en même temps bien des rhumes.

            Pour pallier l'inconvénient est une bouchée avant de s'endormir, il existe différents points d'acupuncture qui font merveille. Le premier est situé sur la ligne médiane du front, juste en arrière de la racine des cheveux, dans un petit creux. Deux autres points sont situés de chaque côté de l’aile du nez (à droite et à gauche des orifices nasaux.) Masser en appuyant fermement chaque point avec l'index.

            Enfin, plusieurs exercices virgules qui nous paraissent tout à fait propres à prévenir l'apparition du ronflement à partir d'un certain âge, consistent en la rééducation des voies nasales. Ces exercices virgules décrits ci-dessus, constituent une véritable musculation narinaire.

• Saisir les joues, sans les serrer virgule à hauteur des narines et les étirer en arrière en inspirant lentement ; relâcher en expirant.
• Placer les 2 médiums sous chaque aile du nez, à gauche et à droite, soulevez légèrement en les écartant et inspirer ; relâchez en expirant.

Alterner ces deux mouvements une vingtaine de fois par jour. Dans les premiers temps de la rééducation, utiliser une glace afin de prendre L'habitude d'une exécution correcte. Passer ensuite à des mouvements plus actifs.

• Dilater les narines au maximum et inspirer, puis expirer, Pour par le nez, maintenant les narines dilatées.
• Plier le dos du nez et soulevez la lèvre inférieure afin d'ouvrir les narines en tirant sur les muscles, et inspirer; expirer sans relâcher la mimique
• ouvrir la bouche en remontant les joues, ce qui équivaut à tirer sur les commissures ; plisser le front en relevant les sourcils et inspirez lentement, toujours par le nez ; expirer en conservant la mimique.
• Écarter et relâcher alternativement les ailes du nez sur un mode de respiration haletante ; inspirer en écartant, expirer en relâchant, et accélérer progressivement la cadence.

Vingt fois de suite, en alternant les quatre exercices.

            On peut y ajouter la rééducation du voile du palais, utilisée à d'autres fins par les plongeurs sous-marins. Cet exercice consiste tout simplement à déglutir la bouche ouverte en grimaçant.

            Autant de solutions qui, nous espérons, vous permettront (comme dit une publicité) de passer une bonne nuit sans réveiller l'autre !